Ça pourrait être l’histoire d’un retour de guerre.
Et aussi un peu l’histoire de ceux qui ont envoyé du réconfort aux soldats.
Animés par le soulagement de la paix,
les combattants veulent partager combien ils aiment aussi.
Alors, en gratitude et réciproque, ils décident d’organiser une fête.
Mais… le jour arrivant, les invités ne viennent pas, ou si peu.
C’est l’histoire du ventre noué devant le vertige du vide.
Et si on les avait aimé pour de faux?
Et si en vrai on ne les aimait pas?
Poisseux le sentiment de trahison.
Alors finalement c’est l’histoire d’une toute petite fête.
Une toute petite fête où la table est plus grande, la soupe généreuse.
Chuchotements au coin du feu, et tout l’espace pour se dire les grandes choses.
Grand petit moment, de brouillon superbe, de rêves contrariés.
Accepter de ne plus maîtriser.
C’est l’histoire de l’humanité qui s’offre la chance d’être ce qu’elle est.
Avec trois bouts de ficelle, de la brume et des rayons de soleil.
La toute petite fête de la vie.