Cette année je n’ai pas vendangé.
Plus précoce que l’an dernier, la saison d’ici vient de se terminer.
Et demain, une année aura coulé dans nos veines depuis cette disparition.
Cette année je n’ai pas vendangé.
Cette année je porte la vie pour la troisième fois.
Et demain, je penserai à la danse des vivants et des morts, belle et grave.
C’est la vie.