Un matin j’ai pris dans le train dans ma petite gare préférée,
et nous avons filé à travers la campagne.
Je ne sais plus où, ni à quel moment, j’ai ouvert le livre.
Mais quand soudain dix heures plus tard je me suis retrouvée sur le parvis de la gare d’Hyères, le dépaysement était total, je débarquais de vingt ans en Islande.
Rarement un roman m’a happé aussi physiquement, secouée, enthousiasmée, touchée.
Rarement un personnage m’est apparu tant comme mon reflet,
tout autant mon contraire.
Peut-être même jamais?
Karitas, l’esquisse d’un rêve, de Kristín Marja Baldursdóttir
(nous sommes toutes Karitas)
Et merci encore à ma chère Anne pour ce précieux cadeau.